Voilà une chanson que j'aime (Covadonga)
Bonjour à tous!
Je voulais vous montrer une chanson que j'aime. elle s'appelle "Le combat ordinaire", et elle est chantée par un groupe français, Les Fatals Picards. Ce groupe mélange l'humour et l'engagement politique dans ses paroles. C'est la raison pour laquelle je les aime bien, parce que pour moi, ce que je considére fondamental pour une chanson c'est qu'elle transmette / ait un message. Dans le cas de cettechanson, elle nous montre une idéologie communiste, des ouvriers qui luttent pour un bon, ou tout au moins un meilleur, avenir.
Je vous laisse les paroles de la chanson ici, et un peu plus bas, le clip. J'espere que vous aimerez, au moins, le rythme, indépendamment de si vous êtes d'accord sur ce qu'elle dit, ou non. Moi, j'aime bien aussi l'écouter quand je suis au gym, elle me donne beaucoup d'énergie!
Huit heures par jour vissé à ma machine
Une vie transparente soudée à mon usine
La casquette de travers, j'avais la classe ouvrière
C'était toute ma vie, mon droit à la misère
Jusqu'à cette lettre qui dit encore merci
C'est ça ou RMI dans un faubourg de Varsovie
J'ai rien contre la Pologne à part peut-être un pape ou deux
Mais dans ma ville du nord le gris du décor est plus bleu
Mais je me connais je lâcherai pas l'affaire
Je vais piquet de grève comme on pique une colère
Plus têtu que tous les Vieil homme et la mer
Pour que continue le combat ordinaire
Si mon vieux me voyait il serait fier de moi
Lui qui était communiste comme on porte une croix
S'il existe un Dieu pour les mineurs syndicalistes
J'espère qu'au paradis les anges sont un peu marxistes
Chez nous le chômage fait partie de la famille
Comme l'amiante, l'oubli, la silicose et les terrils
Quantités négligeables dont la vie ne tient qu'à un fil
Certains soignent la peur du vide à coup de 21 avril
Mais je me connais je lâcherai pas l'affaire
Je vais piquet de grève comme on pique une colère
Plus têtu que tous les Vieil homme et la mer
Pour que continue le combat ordinaire
Moi je sais planter des clous
Moi je sais rester debout
Moi je sais souder à l'arc
Moi je n'ai jamais le trac
Moi je sais la peur du vide
Moi je n'ai pas pris une ride
Moi je sais toucher le fond
Et j'ai du charbon sur mon front
Moi je sais lever le poing
Moi je n'oublie jamais rien
Moi je sais rester humain
Moi je sais toujours d'où je viens
Moi j'ai le sens du combat
Moi j'ai des cales sur mes doigts
Moi j'ai toujours mes mains d'or
Moi je voudrais vivre encore
Moi j'ai plus de cinquante piges
Moi je n'ai jamais le vertige
Moi je sais rester de glace
Devant le temps qui m'efface
Et je me connais je lâcherai pas l'affaire
Je vais piquet de grève comme on pique une colère
Plus têtu que tous les Vieil homme et la mer
Pour que continue le combat ordinaire
Je vous vais expliquer aussi les termes les plus difficiles à comprendre. Par exemple, "vissé à mon machine", et "soudée à mon usine", veulent dire: "atornillado a mi máquina" y "pegado a mi fábrica". Un faubourg, c'est un "suburbio"; l'amiante, l'oubli, la silicose et les terrils sont des choses qu'un mineur doit supporter; et tous ces expressions de la dernière partie de la chanson, qui commencent avec ''Moi'', veulent dire qu'il ne se rendrera jamais.
Un terme que je ne comprenais pas son sens était "à coup de 21 avril", alors j'ai fait de recherches sur internet et finalement j'ai trouvé ce que c'est que le 21 avril signifiait. Il s'agit d'une expression politique qui est née le 21 avril 2002 quand, dans le premier tour de l'élection presidentielle française de 2002, qui permet d'acceder au deuxième tour des élections, toutes les statistiques, tous les sondages, se sont cassés. La raison, c'était la première fois, depuis le suffrage universel, qu'un candidat de l'extrême droite se qualifiaitpour le deuxième tour et, en* même temps qu'aucun parti de gauche n'y accedait pas, depuis 1969.
Bonne nuit à tous!
Covadonga